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Ahmed Ou Lhadi, « le soldat Poilu » dans l’imaginaire
de la jeunesse taouritienne
Par Farid Maloum
L’on ne peut évoquer Ahmed OulHadi sans souligner au passage son rapport assez exceptionnel et significatif qu’il entretenait avec la jeunesse taouritienne. Sa réputation est associée, non seulement à sa participation aux deux grandes guerres mondiales, mais également à cette connivence avérée qu’il avait habilement établie avec les jeunes du village
.
D’ailleurs, si l’on en parle aujourd’hui, c’est parce qu’il a laissé son empreinte dans l’imaginaire des villageois.
Ahmed OulHadi, de son vrai nom, Hamrioui Mohamed, s’est engagé volontairement à l’âge de 17 ans dans l’armée coloniale. Il a participé aux deux guerres mondiales où les conditions de vie des soldats étaient des plus épouvantables. Dans la guerre des tranchées 14-18, même le rudimentaire n’y était pas et que seuls le courage et le cœur accompagnaient les vaillants soldats. Da Ahmed OuLhadi y fut blessé, 13 cm de raccourcissement à la jambe gauche et fut prisonnier de guerre en Hongrie d’où il réussit à s’évader.
Il revient bredouille au pays, sauf peut-être, avec la langue allemande qu’il avait apprise en prison ainsi que les traces psychologiques et physiques des atrocités vécues durant la première guerre mondiale. Ses parents décèdent pendant son absence. Il fonde un foyer en épousant une jeune femme orpheline comme lui. Il tenait vraiment à ce que sa femme soit orpheline. Quelques années plus tard, il repart pour une seconde guerre mondiale.
De son vivant, Da Ahmed OuLHadi, enthousiasmait les jeunes et leur inculquait la discipline et les valeurs éducatives. Progressiste et ouvert d’esprit, l’école était très importante pour lui. Selon, son petit-fils Mustapha, l’égalité des chances entre filles et garçons était sacrée pour lui et à la maison, il n’y avait pas de privilèges pour les garçons.
Dans les places publiques du village, il défendait les enfants et leur enseignait la discipline militaire. Pour les anecdotes, il en a laissé beaucoup et jusqu’à aujourd’hui tout le village en parle plaisamment. Adepte de la propreté, un jour, il nettoya le village de LDjama Oufella jusqu’à Afir. Après la victoire de l’Algérie sur l’Allemagne en coupe du monde 1982, il corrigea son petit-fils qui lui annonçait la nouvelle, mais de l’autre côté, il lui montra son amour pour le pays en lui disant que «
l’Algérie est une Nation. »
Bien qu’il n’ait jamais été à l’école, le savoir l’intéressait au plus haut point. Il avait horreur des ignares charlatans et affichait publiquement ses positions contre certaines pratiques et croyances, entre autres,
THANICHA
qu’il détruisait.
Le terme
POILUS
est donné aux soldats de la guerre 14-18 et désigne le courage. Paix à son âme. Assyafou Rebi.
Farid Maloum
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