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La divorcée, la "vieille" fille et la femme qui n'a pas d'enfants

Par Souhila Moulelkaf
Le mariage n'est pas un pari gagnant à tous les coups. Les femmes du siècle passé se séparaient de leurs maris et se remariaient plus que maintenant. Mais les gens étaient occupés à vivre leurs vies. Ils ne s'occupaient pas des affaires des autres comme cela se fait au troisième millénaire. Que chacun balaie devant sa porte. Ne pas juger les autres est une valeur noble. Quand on n’a pas tous les indices, toutes les clefs de ce qui se passe chez autrui, il ne faut pas faire travailler sa langue sur l'honneur des gens et par ceci, influencer les autres en racontant des histoires.
Chacun a son histoire, son parcours et ses difficultés. Chaque vie est différente, donc il faudrait éviter de mettre tout le monde dans le même sac. Personne n'est juge. "les murs ont des oreilles", mais ils n'ont pas de bouches pour venir raconter les secrets des foyers. Le chameau s'est moqué du dromadaire parce qu'il avait une bosse, mais ce qu'il n'a pas vu c'est que lui, il en avait deux. Celui qui n'a rien d'intéressant à dire qu'il se taise.
Revenant à la fille qui ne s'est pas mariée, est-ce un crime qu'elle a commis? Pourquoi lui mettre la pression? « Elle est médecin, elle est belle, yeliss tfamilt, dommage meskite, elle n'est pas mariée à son âge.» Quels sont les standards? Elle a des exigences, il est où le problème? Ou bien la société préfère qu'elle se jette dans la gueule du loup pour qu'elle divorce ensuite, comme la première citée ci-dessus? Tant de pression sur la femme. Tant de mots blessants, des mots pas réfléchis du tout. Réfléchir avant de prononcer des obscénités serait tellement intelligent!
Puis, elle s'est mariée, mais elle n'a pas d'enfants. Il est où le problème? Voici un autre sujet préféré des spécialistes de "radio trottoir". Chacun son métier et ceux-là ont une langue tellement musclée qu'ils peuvent gagner un marathon de la médisance sans problème. Savez-vous combien toutes ses femmes souffrent, parce que la société veut les mettre dans un moule qui n'est pas fait pour elles?
Nous sommes tous différents. Mêmes les doigts de la main ne se ressemblent pas. Comment voulez-vous que toutes les femmes aient une vie pareille et identique. Est-ce que votre vie est parfaite pour vous occuper de celle des autres? Ces femmes sont utiles comme vous et moi. Tout le monde à une place qui lui est dédiée rien qu'à lui sur cette planète.
Alors, arrêtons de juger et de critiquer juste pour remplir sa journée vide et inintéressante. Seulement, là, on pourrait avancer. Celui qui ne peut pas dire un mot positif, un mot tendre qu'il parle en silence dans sa tête, c'est mieux pour tout le monde.
Ces femmes sont toutes exceptionnelles comme les empreintes de la main. Laissons-les un peu tranquille, le monde se porterait nettement mieux.
Le mariage n'est pas un pari gagnant à tous les coups. Les femmes du siècle passé se séparaient de leurs maris et se remariaient plus que maintenant. Mais les gens étaient occupés à vivre leurs vies. Ils ne s'occupaient pas des affaires des autres comme cela se fait au troisième millénaire. Que chacun balaie devant sa porte. Ne pas juger les autres est une valeur noble. Quand on n’a pas tous les indices, toutes les clefs de ce qui se passe chez autrui, il ne faut pas faire travailler sa langue sur l'honneur des gens et par ceci, influencer les autres en racontant des histoires.
Chacun a son histoire, son parcours et ses difficultés. Chaque vie est différente, donc il faudrait éviter de mettre tout le monde dans le même sac. Personne n'est juge. "les murs ont des oreilles", mais ils n'ont pas de bouches pour venir raconter les secrets des foyers. Le chameau s'est moqué du dromadaire parce qu'il avait une bosse, mais ce qu'il n'a pas vu c'est que lui, il en avait deux. Celui qui n'a rien d'intéressant à dire qu'il se taise.
Revenant à la fille qui ne s'est pas mariée, est-ce un crime qu'elle a commis? Pourquoi lui mettre la pression? « Elle est médecin, elle est belle, yeliss tfamilt, dommage meskite, elle n'est pas mariée à son âge.» Quels sont les standards? Elle a des exigences, il est où le problème? Ou bien la société préfère qu'elle se jette dans la gueule du loup pour qu'elle divorce ensuite, comme la première citée ci-dessus? Tant de pression sur la femme. Tant de mots blessants, des mots pas réfléchis du tout. Réfléchir avant de prononcer des obscénités serait tellement intelligent!
Puis, elle s'est mariée, mais elle n'a pas d'enfants. Il est où le problème? Voici un autre sujet préféré des spécialistes de "radio trottoir". Chacun son métier et ceux-là ont une langue tellement musclée qu'ils peuvent gagner un marathon de la médisance sans problème. Savez-vous combien toutes ses femmes souffrent, parce que la société veut les mettre dans un moule qui n'est pas fait pour elles?
Nous sommes tous différents. Mêmes les doigts de la main ne se ressemblent pas. Comment voulez-vous que toutes les femmes aient une vie pareille et identique. Est-ce que votre vie est parfaite pour vous occuper de celle des autres? Ces femmes sont utiles comme vous et moi. Tout le monde à une place qui lui est dédiée rien qu'à lui sur cette planète.
Alors, arrêtons de juger et de critiquer juste pour remplir sa journée vide et inintéressante. Seulement, là, on pourrait avancer. Celui qui ne peut pas dire un mot positif, un mot tendre qu'il parle en silence dans sa tête, c'est mieux pour tout le monde.
Ces femmes sont toutes exceptionnelles comme les empreintes de la main. Laissons-les un peu tranquille, le monde se porterait nettement mieux.
« Thaguechrath»
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Par Souhila Moulelkaf
Les aînées ne cessent de dire à leur petites filles ou arrière petites filles: « thaguechrerth thwaar ayelli.» Quand les fratries dépassaient la dizaine, quand une femme avait dix ou quatorze enfants, elle leur donnait à manger en premier en oubliant qu'elle aussi devait se nourrir pour entretenir son métabolisme. En travaillant sans arrêt, l'effort physique consomme énormément d'énergie. En contre partie, elle ne mangeait pas à sa faim pour avoir un apport nutritionnel suffisant pour sa santé. Quand il y avait da la viande au menu, par exemple, chose rare dans beaucoup de familles , elle la laissait pour son mari, l'aîné de la famille ou à son propre fils. Alors, d'où lui vient l'énergie pour faire les innombrables "corvées" quotidiennes : aller aux champs entretenir le potager, ramasser du feu pour le feu qui faisait office de four et de chauffage, faire la lessive, azzetta ...?
Ses enfants ont déjà absorbé la moitié des réserves de son corps lorsqu'ils étaient dans son ventre. La vie quotidienne a consommé l'autre moitié. Que lui reste t-il? « Thaguechrerth thaaya», «ifadden kawwen». La femme kabyle avait-elle seulement une vie à elle?
La moindre des choses à faire à son égard, c'est de reconnaitre qu'elle a vraiment souffert. Elle prend soin de tout le monde et elle, qui va prendre soin d'elle? Lui dire un mot gentil, c'est gratuit et gratifiant. Lui offrir un cadeau aussi minime soit-il : "thafounarth", une robe, "thahvoult" (savonnette) qui sent bon pour parfumer cette vie pleine d'amertume. La beauté du geste de recevoir ne peut que faire du bien.
Souhila Moulelkaf
Les aînées ne cessent de dire à leur petites filles ou arrière petites filles: « thaguechrerth thwaar ayelli.» Quand les fratries dépassaient la dizaine, quand une femme avait dix ou quatorze enfants, elle leur donnait à manger en premier en oubliant qu'elle aussi devait se nourrir pour entretenir son métabolisme. En travaillant sans arrêt, l'effort physique consomme énormément d'énergie. En contre partie, elle ne mangeait pas à sa faim pour avoir un apport nutritionnel suffisant pour sa santé. Quand il y avait da la viande au menu, par exemple, chose rare dans beaucoup de familles , elle la laissait pour son mari, l'aîné de la famille ou à son propre fils. Alors, d'où lui vient l'énergie pour faire les innombrables "corvées" quotidiennes : aller aux champs entretenir le potager, ramasser du feu pour le feu qui faisait office de four et de chauffage, faire la lessive, azzetta ...?
Ses enfants ont déjà absorbé la moitié des réserves de son corps lorsqu'ils étaient dans son ventre. La vie quotidienne a consommé l'autre moitié. Que lui reste t-il? « Thaguechrerth thaaya», «ifadden kawwen». La femme kabyle avait-elle seulement une vie à elle?
La moindre des choses à faire à son égard, c'est de reconnaitre qu'elle a vraiment souffert. Elle prend soin de tout le monde et elle, qui va prendre soin d'elle? Lui dire un mot gentil, c'est gratuit et gratifiant. Lui offrir un cadeau aussi minime soit-il : "thafounarth", une robe, "thahvoult" (savonnette) qui sent bon pour parfumer cette vie pleine d'amertume. La beauté du geste de recevoir ne peut que faire du bien.
Souhila Moulelkaf
La Veuve, la main de fer dans un gant de velours

Par Souhila Moulelkef
Veuve veut dire "dont le conjoint est mort". Quel diminutif! L'état de cette noble personne qui voit sa vie basculer en une fraction de seconde ne peut être décrit que par cette même personne. Cependant, cela ne nous empêche en aucun cas de se mettre à sa place.
Un être sensible et altruiste n'a pas besoin de vivre un bouleversement pareil pour comprendre le tsunami émotionnel qui en découle. Amputée de sa moitié à cause de la guerre, la maladie ou un accident quel qu'il soit, le choc reste le même. Pourtant, elle avale toute sa peine, toutes ses peurs pour l'avenir et tout son chagrin. Sans mot dire, elle continue à vivre premièrement pour son défunt mari en parlant de lui au présent et deuxièmement, pour ses enfants qui représentent son ultime espoir.
Éduquer et subvenir aux besoins de sa progéniture est désormais son seul objectif et son unique raison de vivre. Combien même elle a véritablement besoin d'un soutien psychologique, du support de son entourage; elle est attentive avec tout le monde sauf avec souffrance qu'elle s'efforce de taire et d'enterrer. Elle n'arrive pas à mettre des mots sur ses maux donc au lieu de s'engouffrer dans le désarroi, elle porte la vie et l'espoir malgré tout malgré elle. Elle donne sans compter, sans rien attendre en retour. Elle y puise sa force. Elle propage son affection, son courage et son abnégation autour d'elle. C'est un travail de longue haleine que seuls les braves peuvent accomplir.
Elle se livre à sa mission avec engouement non pas pour prouver quelque chose, mais parce que ça la range de l'intérieur. Elle sacrifie sa jeunesse, son énergie et sa santé sans limites; et surtout n'allez pas lui dire qu'elle se sacrifie, car le mot sacrifice serait une offense pour elle. Les bambins ont réussi et ils ont pris leur envol, mais tu ne l'entendras jamais se jeter des fleurs en se vantant de ce qu'elle a fait durant des années. Elle reste complète même après tout ce parcours semé d'embûches, de pressions et de moments de faiblesse inavouée.
À dire vrai le mot "Veuve" voudrait plutôt dire une personne qui fait royalement le travail de deux personnes, qu'elle suscite l'admiration.
Hommage à vous toutes, femmes qui souffrez profondément en silence, vous qui souriez tendrement à la face du monde. Vous êtes toutes un exemple de courage, de dévouement et de respect sans limites.
Souhila Moulelkef
Veuve veut dire "dont le conjoint est mort". Quel diminutif! L'état de cette noble personne qui voit sa vie basculer en une fraction de seconde ne peut être décrit que par cette même personne. Cependant, cela ne nous empêche en aucun cas de se mettre à sa place.
Un être sensible et altruiste n'a pas besoin de vivre un bouleversement pareil pour comprendre le tsunami émotionnel qui en découle. Amputée de sa moitié à cause de la guerre, la maladie ou un accident quel qu'il soit, le choc reste le même. Pourtant, elle avale toute sa peine, toutes ses peurs pour l'avenir et tout son chagrin. Sans mot dire, elle continue à vivre premièrement pour son défunt mari en parlant de lui au présent et deuxièmement, pour ses enfants qui représentent son ultime espoir.
Éduquer et subvenir aux besoins de sa progéniture est désormais son seul objectif et son unique raison de vivre. Combien même elle a véritablement besoin d'un soutien psychologique, du support de son entourage; elle est attentive avec tout le monde sauf avec souffrance qu'elle s'efforce de taire et d'enterrer. Elle n'arrive pas à mettre des mots sur ses maux donc au lieu de s'engouffrer dans le désarroi, elle porte la vie et l'espoir malgré tout malgré elle. Elle donne sans compter, sans rien attendre en retour. Elle y puise sa force. Elle propage son affection, son courage et son abnégation autour d'elle. C'est un travail de longue haleine que seuls les braves peuvent accomplir.
Elle se livre à sa mission avec engouement non pas pour prouver quelque chose, mais parce que ça la range de l'intérieur. Elle sacrifie sa jeunesse, son énergie et sa santé sans limites; et surtout n'allez pas lui dire qu'elle se sacrifie, car le mot sacrifice serait une offense pour elle. Les bambins ont réussi et ils ont pris leur envol, mais tu ne l'entendras jamais se jeter des fleurs en se vantant de ce qu'elle a fait durant des années. Elle reste complète même après tout ce parcours semé d'embûches, de pressions et de moments de faiblesse inavouée.
À dire vrai le mot "Veuve" voudrait plutôt dire une personne qui fait royalement le travail de deux personnes, qu'elle suscite l'admiration.
Hommage à vous toutes, femmes qui souffrez profondément en silence, vous qui souriez tendrement à la face du monde. Vous êtes toutes un exemple de courage, de dévouement et de respect sans limites.
Souhila Moulelkef
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La femme, le socle de toute société qui se respecte

Par Souhila Moulelkaf
La femme a toujours été le socle de la société. Elle est pilote, astronaute, présidente et sans elle, la société ne serait que ruines. Pour ceux qui ne la respectent pas, qui osent la dénigrer, allez vous instruire, sortez de votre obscurité sous prétexte que la religion ou la culture vous invitent à ça. La religion et la culture sont innocentes de vos réflexions. C'est dans les méninges qu'il faut faire un grand ménage. C'est un cancer de la mentalité, une métastase qui se répand dans tout le corps de notre société.
La femme est la gardienne du temple. Soyez à la hauteur de la valeur de la femme. Celui qui éduque sa fille, éduque une nation. Une femme qui aide son mari "tsaberguezth" tandis qu'un homme qui aide sa femme c'est un "lapin". Où allons-nous comme ça? Nous marchons sur la tête. Un peu de bon sens! Heureusement, il y a encore des hommes dignes. Mais un homme qui respecte la femme n'est plus un homme pour ces "sous hommes". Ce sont peut être des mots durs, mais pas aussi durs que la mentalité rétrograde de certains hommes que tout le monde croise au quotidien. Femme, relève-toi, sois fière de toi. Kem dissegh. Ne te rabaisse pas à la bêtise humaine. Des matchos ignorants qui oublient que c'est une femme qui leur a donné naissance, c'est une femme qui leur a tout appris. C'est leur soeur, épouse, fille. Mettre à jour vos pensées pauvres gueux. Force à toi femme moderne qui tient toujours à ses racines. C'est la femme qui transmet thanaslith.
C'est un sujet brûlant et très délicat. L'histoire témoigne des femmes qui ont marqué les siècles, guerrières, scientifiques... dont les ingrats n'ont jamais eu connaissance. L'homme moderne ne doit pas se permettre d'être ignorant! L'homme est un être vivant, la femme l'est tout autant. Chacun a sa place et son importance. Le respect doit être réciproque. "Quadriyi akqadregh matchi drebi akouguadegh". "Nek nighak sidi, ketche issine lqedrik". Là où il y a un grand homme, c'est que derrière se trouve une grande dame. Là où il y a une femme dominante, saches qu'un homme a failli à sa mission, donc la femme prend sa place.
Tout excès est nocif, donc il faut un équilibre, une harmonie pour ne pas tomber dans les extrêmes. La femme existe qu'il en déplaise à certains. Elle n'a pas à mendier le respect des autres. Le respect n'est pas inné, cela s'apprend. Une personne respectueuse l'est avec tout le monde même avec les animaux. La femme n'a pas à mener un combat, elle est labla lemzya de personne et elle le restera. Naguère, quand les gens étaient ouverts d'esprit, hommes et femmes étaient frères et soeurs. Les voisins, cousins et amis se parlaient sans arrières pensées. Thoura mitheqwa leqraya therwiyagh l3aqliya, thametoth doit rester dans sa cuisine.
Femme et fière de l'être. Force à vous toutes et assez de sacrifices comme ça. Vis ta vie et lève la tête.
Souhila Moulelkaf
La femme a toujours été le socle de la société. Elle est pilote, astronaute, présidente et sans elle, la société ne serait que ruines. Pour ceux qui ne la respectent pas, qui osent la dénigrer, allez vous instruire, sortez de votre obscurité sous prétexte que la religion ou la culture vous invitent à ça. La religion et la culture sont innocentes de vos réflexions. C'est dans les méninges qu'il faut faire un grand ménage. C'est un cancer de la mentalité, une métastase qui se répand dans tout le corps de notre société.
La femme est la gardienne du temple. Soyez à la hauteur de la valeur de la femme. Celui qui éduque sa fille, éduque une nation. Une femme qui aide son mari "tsaberguezth" tandis qu'un homme qui aide sa femme c'est un "lapin". Où allons-nous comme ça? Nous marchons sur la tête. Un peu de bon sens! Heureusement, il y a encore des hommes dignes. Mais un homme qui respecte la femme n'est plus un homme pour ces "sous hommes". Ce sont peut être des mots durs, mais pas aussi durs que la mentalité rétrograde de certains hommes que tout le monde croise au quotidien. Femme, relève-toi, sois fière de toi. Kem dissegh. Ne te rabaisse pas à la bêtise humaine. Des matchos ignorants qui oublient que c'est une femme qui leur a donné naissance, c'est une femme qui leur a tout appris. C'est leur soeur, épouse, fille. Mettre à jour vos pensées pauvres gueux. Force à toi femme moderne qui tient toujours à ses racines. C'est la femme qui transmet thanaslith.
C'est un sujet brûlant et très délicat. L'histoire témoigne des femmes qui ont marqué les siècles, guerrières, scientifiques... dont les ingrats n'ont jamais eu connaissance. L'homme moderne ne doit pas se permettre d'être ignorant! L'homme est un être vivant, la femme l'est tout autant. Chacun a sa place et son importance. Le respect doit être réciproque. "Quadriyi akqadregh matchi drebi akouguadegh". "Nek nighak sidi, ketche issine lqedrik". Là où il y a un grand homme, c'est que derrière se trouve une grande dame. Là où il y a une femme dominante, saches qu'un homme a failli à sa mission, donc la femme prend sa place.
Tout excès est nocif, donc il faut un équilibre, une harmonie pour ne pas tomber dans les extrêmes. La femme existe qu'il en déplaise à certains. Elle n'a pas à mendier le respect des autres. Le respect n'est pas inné, cela s'apprend. Une personne respectueuse l'est avec tout le monde même avec les animaux. La femme n'a pas à mener un combat, elle est labla lemzya de personne et elle le restera. Naguère, quand les gens étaient ouverts d'esprit, hommes et femmes étaient frères et soeurs. Les voisins, cousins et amis se parlaient sans arrières pensées. Thoura mitheqwa leqraya therwiyagh l3aqliya, thametoth doit rester dans sa cuisine.
Femme et fière de l'être. Force à vous toutes et assez de sacrifices comme ça. Vis ta vie et lève la tête.
Souhila Moulelkaf
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