Élection du comité de village de Taourirt Mokrane
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À l’instar des états instables qui forment des gouvernements sans cesse, un nouveau comité vient d’être promulgué après des tractations. Le village a pris des proportions tentaculaires dont les résidents s’y réclament. Découpage opéré, le village s'est dilaté. Le nouveau président, élu sans coup férir, accepté d’emblée est un homme intègre au parcours parfait, visage d’acteur, sage comme Socrate, personnalité affirmée. Une élection selon compétence. Il se trouve toujours des gens bien intentionnés. La société a besoin de légiférer. Le système tribal pernicieux, source d’antagonismes est ainsi dépassé ; prémisse d’un changement.
Les femmes ne sont pas représentées. Le tabou fait de la résistance, la misogynie est toujours de rigueur. Nous sommes toujours à l’ère du patriarcat. Nous vivons des temps où tout le monde est à peu près corrompu ou négatif ; trouver un président n’est pas chose aisée. Les mandarins, les assesseurs, les prévôts, les sous fifres, les courtisans parasitent la situation, car trop volubiles. Les luttes partisanes lors des suffrages sont novices pour l’assemblée même si elle se veut neutre.
Un fonctionnement revu et corrigé s’impose, adapté aux mutations. Les donateurs sont la source de financement pour l’assemblée. Ils le font à des fins conjuratoires. Se blanchir et s’affranchir devant le seigneur. D’aucuns ne prennent pas la chose au sérieux et font de la surenchère. Le village n’est pas une principauté ; c’est un conglomérat de populations sous-administrées et qui se rendent compte des ces lacunes. Certains se refusent du village par complexe de la citadinité issu du complexe du colonisé.
Cependant, le mandat est éphémère au grand dam des quarante saints qui déclinent toute responsabilité.
H.M
Les femmes ne sont pas représentées. Le tabou fait de la résistance, la misogynie est toujours de rigueur. Nous sommes toujours à l’ère du patriarcat. Nous vivons des temps où tout le monde est à peu près corrompu ou négatif ; trouver un président n’est pas chose aisée. Les mandarins, les assesseurs, les prévôts, les sous fifres, les courtisans parasitent la situation, car trop volubiles. Les luttes partisanes lors des suffrages sont novices pour l’assemblée même si elle se veut neutre.
Un fonctionnement revu et corrigé s’impose, adapté aux mutations. Les donateurs sont la source de financement pour l’assemblée. Ils le font à des fins conjuratoires. Se blanchir et s’affranchir devant le seigneur. D’aucuns ne prennent pas la chose au sérieux et font de la surenchère. Le village n’est pas une principauté ; c’est un conglomérat de populations sous-administrées et qui se rendent compte des ces lacunes. Certains se refusent du village par complexe de la citadinité issu du complexe du colonisé.
Cependant, le mandat est éphémère au grand dam des quarante saints qui déclinent toute responsabilité.
H.M
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Algérie, déconfinement: un mal nécessaire
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Par Aylane Belkessam
À l’heure où la majorité des pays du monde entier se prépare à retrouver le droit de vivre sans confinement, l’Algérie continue à jouer à la politique de l’autruche et feint d’ignorer qu’une vie après Covid-19 est inéluctable.
Un déconfinement structuré et bien pensé ne peut, nullement, être plus dangereux par à rapport à la situation prévalant actuellement dans la société algérienne. Mais comme le pouvoir va toujours à l’encontre du grand bon sens collectif du peuple, les solutions pratiques ne figurent jamais dans son agenda politique. Ceci, en raison que le nombril de ses décisions se base constamment sur son maintien au pouvoir.
Par ailleurs, il apparait, selon sa gestion de la pandémie du Corona virus, que son unique préoccupation politique est d’éviter un retour en force du HIRAK par tous les moyens possibles. En effet, et à mon humble avis, son prétendu discours sur ses inquiétudes par rapport à la santé du citoyen algérien n’est qu’un feu de paille ou de la poudre aux yeux. L’objectif de cette démarche sournoise et de projeter un visage paternaliste, qui lui vaudrait la sympathie politique du citoyen algérien qui donnera une certaine légitimité à son pouvoir, qu’il n’a pas pu avoir par le verdict du suffrage du 12 décembre 2019.
D’un autre angle, nos décideurs pensent, Covid-19 commence à jouer dans leurs têtes, que les enjeux politiques du déconfinement de notre cher pays sont complexes et cruciaux. Par ce subterfuge, ils croient duper le peuple et s’acheter du temps, avant l’arrivée du Tsunami (le Hirak acte 2). Il est bien évident que pour le commun des mortels, seul l’absence, dans ses projections, d’une stratégie éclairée et appropriée peut expliquer l’option de tergiverser sur la question à rendre la liberté de circulation et de sortie pour les algériens.
Au-delà de l’équation politique et faisant ombrage et abstraction au hirak, je pense que le temps est venu pour que les gouvernants de notre pays commencent sérieusement à planifier une stratégie qui, servira comme remède de cheval, pour relancer l’économie de l’Algérie qui est déjà sous immunisation au soins palliatifs. Le temps presse et l’économie est devenue de nos jours une priorité qu’il faut, à priori, amplement protéger, car sans elle, un État ne peut entièrement s’enorgueillir et prétendre être souverain.
Actuellement, à travers le monde entier, des pays plus avancés et plus confortables économiquement que l’Algérie s’affairent à relancer leur machine économique avec tous les moyens et sacrifices possibles. Cependant, chez nous, comme le déconfinement n’est toujours pas à l’ordre du jour du pouvoir, la faillite des entreprises privées et le désarroi des milliers de travailleurs autonomes (petites entreprises de bâtiment, commerçants et les artisans etc) ne semble pas en être sa priorité. La catastrophe qui les guette est imminente et tout un labeur de plusieurs années, dans certains cas, est en péril.
Jugez par vous-même les données suivantes, publié dans le journal El BILAD, (en langue arabe) dans sa publication du 26 mai 2020 et révélées par monsieur Roubain Mustapha, président de l’Organisation Nationale des Entreprises et de l’Artisanat (0NEA) qui selon ses propos « près d’un million d’entreprises économiques ont été impactées par la pandémie »
Par ailleurs, si les nombres magiques (5,6,7, et 8) décès que le pouvoir déclare à décompte quotidien sont justes et réels, pourquoi se méfier autant du déconfinement alors que certains pays qui enregistrent dix ou cent fois plus de morts chaque jour, ont tout de même choisi de libérer leurs citoyens dans le but de donner un coup d’accélérateur à leur économie.
En conclusion, pour rester dans le vif du sujet, soit l’urgence de procédé au déconfinement de l‘Algérie, il est utile de souligner que le pouvoir est assis sur un baril de poudre et il est plus qu’urgent présentement, pour lui, de dresser des solutions appropriées afin de soulager l’indigence de son peuple qui supporte la mauvaise gestion des autorités gouvernementales depuis 1962.
À l’heure où la majorité des pays du monde entier se prépare à retrouver le droit de vivre sans confinement, l’Algérie continue à jouer à la politique de l’autruche et feint d’ignorer qu’une vie après Covid-19 est inéluctable.
Un déconfinement structuré et bien pensé ne peut, nullement, être plus dangereux par à rapport à la situation prévalant actuellement dans la société algérienne. Mais comme le pouvoir va toujours à l’encontre du grand bon sens collectif du peuple, les solutions pratiques ne figurent jamais dans son agenda politique. Ceci, en raison que le nombril de ses décisions se base constamment sur son maintien au pouvoir.
Par ailleurs, il apparait, selon sa gestion de la pandémie du Corona virus, que son unique préoccupation politique est d’éviter un retour en force du HIRAK par tous les moyens possibles. En effet, et à mon humble avis, son prétendu discours sur ses inquiétudes par rapport à la santé du citoyen algérien n’est qu’un feu de paille ou de la poudre aux yeux. L’objectif de cette démarche sournoise et de projeter un visage paternaliste, qui lui vaudrait la sympathie politique du citoyen algérien qui donnera une certaine légitimité à son pouvoir, qu’il n’a pas pu avoir par le verdict du suffrage du 12 décembre 2019.
D’un autre angle, nos décideurs pensent, Covid-19 commence à jouer dans leurs têtes, que les enjeux politiques du déconfinement de notre cher pays sont complexes et cruciaux. Par ce subterfuge, ils croient duper le peuple et s’acheter du temps, avant l’arrivée du Tsunami (le Hirak acte 2). Il est bien évident que pour le commun des mortels, seul l’absence, dans ses projections, d’une stratégie éclairée et appropriée peut expliquer l’option de tergiverser sur la question à rendre la liberté de circulation et de sortie pour les algériens.
Au-delà de l’équation politique et faisant ombrage et abstraction au hirak, je pense que le temps est venu pour que les gouvernants de notre pays commencent sérieusement à planifier une stratégie qui, servira comme remède de cheval, pour relancer l’économie de l’Algérie qui est déjà sous immunisation au soins palliatifs. Le temps presse et l’économie est devenue de nos jours une priorité qu’il faut, à priori, amplement protéger, car sans elle, un État ne peut entièrement s’enorgueillir et prétendre être souverain.
Actuellement, à travers le monde entier, des pays plus avancés et plus confortables économiquement que l’Algérie s’affairent à relancer leur machine économique avec tous les moyens et sacrifices possibles. Cependant, chez nous, comme le déconfinement n’est toujours pas à l’ordre du jour du pouvoir, la faillite des entreprises privées et le désarroi des milliers de travailleurs autonomes (petites entreprises de bâtiment, commerçants et les artisans etc) ne semble pas en être sa priorité. La catastrophe qui les guette est imminente et tout un labeur de plusieurs années, dans certains cas, est en péril.
Jugez par vous-même les données suivantes, publié dans le journal El BILAD, (en langue arabe) dans sa publication du 26 mai 2020 et révélées par monsieur Roubain Mustapha, président de l’Organisation Nationale des Entreprises et de l’Artisanat (0NEA) qui selon ses propos « près d’un million d’entreprises économiques ont été impactées par la pandémie »
Par ailleurs, si les nombres magiques (5,6,7, et 8) décès que le pouvoir déclare à décompte quotidien sont justes et réels, pourquoi se méfier autant du déconfinement alors que certains pays qui enregistrent dix ou cent fois plus de morts chaque jour, ont tout de même choisi de libérer leurs citoyens dans le but de donner un coup d’accélérateur à leur économie.
En conclusion, pour rester dans le vif du sujet, soit l’urgence de procédé au déconfinement de l‘Algérie, il est utile de souligner que le pouvoir est assis sur un baril de poudre et il est plus qu’urgent présentement, pour lui, de dresser des solutions appropriées afin de soulager l’indigence de son peuple qui supporte la mauvaise gestion des autorités gouvernementales depuis 1962.
IDIR EST RENTRÉ DANS LA POSTÉRITÉ
Par Amirouche Malek, Larba Nath Irathen
Il y a des fins de parcours de vie qui signent l'existence pour l'éternité. C'est alors, que la disparition physique laisse place au legs qui sera un témoin patent, qui rappellera aux générations futures ce qui est magnifiquement fait par l'absent. C'est ainsi, que l'histoire s'écrit et retient tous les sacrifices consentis pour la réalisation des œuvres majeures abouties. Avec la mort de IDIR, c'est un pan de notre patrimoine qui s'en est allé. Désormais, il sera dans la postérité. Il fera partie de ceux qui ont marqué d'une manière indélébile l'art universel.
Les générations témoigneront, étudieront et se pencheront pour disséquer sa production musicale de haute facture. IDIR a porté au firmament notre culture durant des décennies avec une carrière bien remplie. Qui de nous n'a pas fredonné A Vava Inouva? Qui n'a pas été bercé par essendu ?
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